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jeudi 26 avril 2018

Reprise des négociations

Tel le phénix qu'on croyait trop vieux pour rejaillir des cendres de l'ancien volcan, j'ai décidé de me remettre à l'écriture de toutes ces choses qui m'arrivent ou me passent par la tête.  Et il y en a eu de nombreuses depuis la dernière fois !


D'abord je suis devenu assistant en gestion de dossier au Parquet du procureur du roi de Bruxelles.  Et je suis nommé.  Avec une attestation de bilinguisme du Selor.  C'est n'importe quoi, d'autant plus que j'habite à Rièzes, pile entre l'abbaye de Chimay et la frontier française.  J'ai donc l'immense privilege de prendre le train de 5h48 à Couvin.  Bref, tel Basile avec la science, je sers la justice et c'est ma joie !


Ensuite je suis malheureux et triste : après treize ans, deux mois, trois jours et deux enfants, la femme de ma vie a décidé que cette histoire n'avait que trop duré et qu'il fallait y mettre un terme definitif.  pour conserver son anonymat et accentuer le côté tragique de la chose, nous l'appellerons Juliette (en reference à Shakespeare, et non pas à Rumiko Takahashi).  C'était le 4 février 2018 (en fait le 2 mais il m'a fallu deux jours pour comprendre...) et depuis nous partageons toujours le même toit (et le même lit) en attendant que je sois devenu l'heureux propriétaire de la maison que je croyais que nous avions choisie pour nous deux (naïf et surtout aveugle que j'étais).  En attendant, Juliette (prénom d'emprunt)s'est trouvée un nouveau Roméo, qu'elle fréquentait en fêtes depuis les fêtes de Wallonie (en septembre donc, soit quatre mois et demi avant la rupture).  Son vrai prénom étant d'origine grecque, nous allons lui en donner un autre d'origine latine, par exemple Etienne.  Ce jeune home (qui a quatre mois de plus que moi) a récemment migré d'un appartement jambois trop petit vers une maison de taille plus clémente située dans un ancien fief du comté de Namur dont fait penser à Franc-Waret, mais avec une épithète qui pourrait faire penser que la civilisation est passée par là et que l'antique sentier agricole traversant la localité est devenu une belle voie carrossable.  Bref, ils ont un lieu tranquille pour vivre leur amour en paix, du coup Juliette (prénom d'emprunt) déserte de temps à autre le foyer post-conjugal l'espace d'un week end, me laissant veiller sur les enfants qui ne sont pas encore au courant que leur père passe par toute la gamme des emotions en une semaine (même si ça va un peu mieux, après un mois et demi j'ai réussi à lui parler sans pleurer).


J'ajouterais bien qu'avec ma soeur nous nous débattons dans les méandres marécageux et putrides de la succession de feu notre père, un pervers narcissique bipolaire qui refusait de se soigner et qui est mort d'une crise cardiaque en mars, mais j'ai le sentiment que ça ferait trop de nouvelle à la fois.  On va donc en rester là pour aujourd'hui.