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samedi 5 mai 2018

Le retour des Nombrils !

Non, le titre ne sous-entend pas que je suis content qu'avec le retour du soleil, les filles ont des tenues de plus en plus courte (même si en fait je le suis, ne nions pas l'évidence).  Aujourd'hui je célèbre le retour de la série Les Nombrils dans le n° 4178 de Spirou.

Oui, vous avez bien lu : après trois ans d'attente et deux albums de Vacheries qui nous renvoient au début de la série, Karine, Jenny et Vicky sont enfin de retour !  Parce que même si on aime bien les petits gags sans prétention comme au début de la série, on avait furieusement envie d'enfin connaitre la suite de l'histoire après le final incroyable du septième album (Un bonheur presque parfait).  On retrouve donc nos trois adolescentes canadiennes préférées là où leurs auteurs les avaient abandonnées et on espère franchement que ça va continuer comme ça.

Bon, évidemment, quand je dis qu'elles sont de retour, ça vaut uniquement pour les lecteurs de Spirou.  Pour trouver l'album en librairie, il faudra encore patienter.

Ce merveilleux magazine (unique survivant d'une époque aujourd'hui révolue), je le lis depuis 1989. Si, je vous jure, on publiait la fin de La vallée des bannis à l'époque, c'était donc aux environs du n°2686.  Bref, ça fait déjà un bien fameux bail, j'en ai vu défilé des séries connues, moins connues voire même carrément oubliées et je ne me rappelle pas avoir attendu un retour avec autant d'impatience.

La semaine passée, j'ai hurlé de joie en voyant que le numéro suivant allait accueillir les trois filles et que Karine avait les cheveux noirs, signe qu'on revenait enfin à la vraie série et qu'on refermait enfin cette parenthèse anachronique que sont Les Vacheries des Nombrils.  Pendant une semaine je n'ai plus vécu que pour ça.  Mercredi je ne comprenais pas pourquoi on n'était pas encore jeudi, ce jour bénit où le facteur dépose le doux magazine dans ma boite aux lettres d'abonné.  Jeudi soir, j'ai arrêté de vivre parce qu'il n'y avait pas de Spirou dans la boite aux lettres.  Heureusement, il est arrivé vendredi.  C'était sans doute à cause du 1er mai, mais pourquoi fallait-il que ça arrive précisément la semaine du retour des Nombrils ?  Encore un coup de Edward Aloysius Murphy Jr !

Je ne pensais être capable de m'enthousiasmer comme ça en attendant le retour d'une bande dessinée.  Et question patience, je suis blindé : voilà dix ans que j'attendais la suite du Journal d'un ingénu d'Emile Bravo, dont la publication a enfin commencé il y a un mois.  Et le bougre nous promet une saga héroïque en quatre tomes pendant la Seconde Guerre mondiale (avec Spirou et Fantasio en vedette, pour celles et ceux qui ne verraient pas de quoi il s'agit).  C'est bien.  Mais les Nombrils, c'est autre chose.  Surtout quand comme moi on n'a pas aimé le coup des Vacheries pour nous faire patienter !

jeudi 26 avril 2018

Reprise des négociations

Tel le phénix qu'on croyait trop vieux pour rejaillir des cendres de l'ancien volcan, j'ai décidé de me remettre à l'écriture de toutes ces choses qui m'arrivent ou me passent par la tête.  Et il y en a eu de nombreuses depuis la dernière fois !


D'abord je suis devenu assistant en gestion de dossier au Parquet du procureur du roi de Bruxelles.  Et je suis nommé.  Avec une attestation de bilinguisme du Selor.  C'est n'importe quoi, d'autant plus que j'habite à Rièzes, pile entre l'abbaye de Chimay et la frontier française.  J'ai donc l'immense privilege de prendre le train de 5h48 à Couvin.  Bref, tel Basile avec la science, je sers la justice et c'est ma joie !


Ensuite je suis malheureux et triste : après treize ans, deux mois, trois jours et deux enfants, la femme de ma vie a décidé que cette histoire n'avait que trop duré et qu'il fallait y mettre un terme definitif.  pour conserver son anonymat et accentuer le côté tragique de la chose, nous l'appellerons Juliette (en reference à Shakespeare, et non pas à Rumiko Takahashi).  C'était le 4 février 2018 (en fait le 2 mais il m'a fallu deux jours pour comprendre...) et depuis nous partageons toujours le même toit (et le même lit) en attendant que je sois devenu l'heureux propriétaire de la maison que je croyais que nous avions choisie pour nous deux (naïf et surtout aveugle que j'étais).  En attendant, Juliette (prénom d'emprunt)s'est trouvée un nouveau Roméo, qu'elle fréquentait en fêtes depuis les fêtes de Wallonie (en septembre donc, soit quatre mois et demi avant la rupture).  Son vrai prénom étant d'origine grecque, nous allons lui en donner un autre d'origine latine, par exemple Etienne.  Ce jeune home (qui a quatre mois de plus que moi) a récemment migré d'un appartement jambois trop petit vers une maison de taille plus clémente située dans un ancien fief du comté de Namur dont fait penser à Franc-Waret, mais avec une épithète qui pourrait faire penser que la civilisation est passée par là et que l'antique sentier agricole traversant la localité est devenu une belle voie carrossable.  Bref, ils ont un lieu tranquille pour vivre leur amour en paix, du coup Juliette (prénom d'emprunt) déserte de temps à autre le foyer post-conjugal l'espace d'un week end, me laissant veiller sur les enfants qui ne sont pas encore au courant que leur père passe par toute la gamme des emotions en une semaine (même si ça va un peu mieux, après un mois et demi j'ai réussi à lui parler sans pleurer).


J'ajouterais bien qu'avec ma soeur nous nous débattons dans les méandres marécageux et putrides de la succession de feu notre père, un pervers narcissique bipolaire qui refusait de se soigner et qui est mort d'une crise cardiaque en mars, mais j'ai le sentiment que ça ferait trop de nouvelle à la fois.  On va donc en rester là pour aujourd'hui.